الوسم: proposition
Il partira quand la nuit viendra.Il partira au soir
Il reviendra quand tu lui auras pardonné
Il reviendra si tu lui pardonnes
Il reviendra bien que tu ne l’aies pas pardonne
La temporelle joue, dans la phrase, le même rôle qu’un complément circonstanciel de temps, dans la proposition. Elle répond à la question "quand?".
Il s’est éloigné pendant que je ne le surveillais pas.
Mais au lieu d’exprimer une date ou une durée, la temporelle précise que l’action exprimée par le verbe dont elle dépend à lieu avant, pendant ou après l’action exprimée par son propre verbe.
– le fait exprimé par le verbe principal est antérieur à celui exprimé par le verbe de la subordonnée : "avant que, jusqu’à ce que, d’ici que, d’ici à ce que". Le verbe de la subordonnée est au subjonctif.
Je le verrai avant qu’il parte.
Tu l’entendras jusqu’à ce que tu sois revenu à de meilleurs sentiments.
Tu ne bougeras pas d’ici que tu n’aies demandé pardon.
Notez : "jusqu’à ce que" introduit parfois l’indicatif, lorsqu’on veut marquer la réalité du fait (Le train s’arrêtait à chaque gare jusqu’à ce qu’apparut la Loire). On peut utiliser, avec moins d’effet "jusqu’au moment où".
– les deux faits sont simultanés : "comme, pendant que, tandis que, en même temps que, quand, lorsque, alors que, au moment où, à l’heure où, à présent que, maintenant que", etc. Le verbe de la subordonnée est à l’ indicatif.
Il s’écroula pendant qu’il me parlait.
Je lisais au moment où il arriva.
– le verbe principal exprime un fait postérieur à celui exprimé par le verbe de la subordonnée : "après que, dès que, depuis que, une fois que, sitôt que, quand, lorsque", etc. Le verbe de la subordonnée est à indicatif.
Je fermerais la porte une fois que vous serez sorti.
Nous partirons quand nous aurons fini.
Notez : "après que" exige, d’après la règle, l’indicatif (Ils sortirent après qu’il eurent parlé et non …qu’ils eussent).
La causale joue, dans la phrase, le même rôle qu’un complément circonstanciel de cause, dans la proposition. Elle répond à la question "pourquoi?", "à cause de quoi?".
Elle indique pourquoi, pour quelle raison, se fait l’action exprimée par le verbe de la proposition dont elle dépend.
Il mange parce qu’il a faim.
La causale est introduite par : "parce que, puisque, comme" on y ajoute parfois "vu que, étant donné que, attendu que, sous prétexte que.
La position de la causale est libre : elle précède, coupe, ou suit, la proposition dont elle dépend.
Il a eu une récompense, parce qu’il a bien fait son travail.
Parce qu’il a bien fait son travail, il a eu une récompense.
Il a eu, parce qu’il a bien fait son travail, une récompense.
Elle peut être elliptique et même se réduire au seul "parce que" dans les réponses rapides.
Pourquoi tu ne veux pas? – Parce que!
Notez : elle commence régulièrement par la seule conjonction "que" : pour éviter une reprise (Puisque je suis de sortie, et qu’il fait beau, j’irais au bois); après une principale interrogative (A quoi rêve-t-il, qu’il pleure et geint dans son sommeil?); avec "c’est", "ce n’est pas", "non" (S’il ne veut pas venir, c’est qu’il a été déçu par la dernière réunion).
Le mode, dans la causale, est l’ indicatif. On trouve parfois le subjonctif, lorsque la cause est présentée comme fausse ou douteuse. Les mots de liaison sont alors : "non que, non pas que, ce n’est pas que".
Ce n’est pas qu’il craigne ton jugement, mais il préfère te présenter un projet achevé.
Notez : si les mots de liaison sont suivis de "parce que", le verbe retrouve indicatif (Ce n’est pas parce qu’il craint ton jugement, mais il préfère te présenter un projet achevé.).
Il a combattu vaillamment de sorte qu’il a triomphé.
Il est si violent qu’il nous fait peur.
Le bruit est tellement fort que les voisins ont protesté.
Il faisait trop froid pour qu’il se baignât.
Faites en sorte qu’il n’en sache rien
Es-tu si égoïste qu’il faille t’éviter.
La finale joue, dans la phrase, le même rôle qu’un complément circonstanciel de but, dans la proposition. Elle répond aux questions "pour quoi?", "en vue de quoi?".
Elle indique dans quelle intention, dans quel dessein, se fait l’action exprimée par le verbe dont elle dépend.
Elle est introduite par les locutions : "afin que, pour que, à seule fin que, de peur que, de crainte que, dans la crainte que".
Il crie de plus en plus fort, afin que tout le monde l’entende. Il insiste, de crainte que tu ne viennes pas.
La position de la finale est libre, elle suit, coupe, ou précède, la proposition dont elle dépend.
Notez : elle commence régulièrement par la seule conjonction "que" pour éviter une reprise (Je te téléphone pour que tu viennes et que tu manges avec nous); après un verbe à l ‘impératif, ou interrogatif (Viens ici que je te fasse réciter ta leçon).
Le mode de la finale est le subjonctif, le but relève en effet du souhait.
Il parle doucement pour qu’on ne l’entende pas.
Il parlait doucement pour qu’on ne l’entendît pas.
La conditionnelle joue, dans la phrase, le même rôle qu’un complément circonstanciel de condition, dans la proposition. Elle indique à quelle condition se fait l’action exprimée par le verbe de la proposition dont elle dépend.
Je lui parlerais si c’était nécessaire (en cas de nécessité).
La conjonction de condition par excellence est "si". Le mode du verbe de la conditionnelle par "si" est l’ indicatif.
Il mange, s’il a faim
Il mangera, s’il a faim
Il mangerait, s’il avait faim.
Il convient de distinguer deux cas selon le mode du verbe de la principale : indicatif, subjonctif, impératif, d’une part, conditionnel de l’autre.
1. le verbe de la principale est à l’indicatif : il s’agit d’une simple hypothèse et les temps des propositions se correspondent directement (Si tu pars tout de suite, tu arriveras à temps. S’il a dit cela, il a eu tort).
Notez : le futur et le conditionnel sont exclus. On emploie le présent (ou une périphrase) à la place du futur, et le passé composé à la place du futur antérieur. (Si tu admets cette opinion, tu as tort. Si tu as admis cette opinion, tu as eu tort. Si cela vient à se reproduire, nous prendrons des mesures).
Si le verbe de la principale est au subjonctif ou à l’ impératif, rien ne change pour le verbe de la conditionnelle (Qu’il se mette au travail, s’il est prêt).
2. le verbe de la principale est au conditionnel : la condition est seulement imaginée ou même présentée comme irréelle.
On emploie l’ imparfait ou le plus-que-parfait dans la subordonnée (Tu aurais tort, si tu admettais cette opinion. Tu aurais eu tort, si tu avais admis cette opinion).
Selon que les faits concernent le présent, le futur ou le passé, on parle "d’irréel du présent" (Je serais satisfait, si j’avais un bon outil = maintenant), de "potentiel" (Je serais satisfait, si j’avais de ses nouvelles avant la fin de la semaine), "d’irréel du passé" (J’aurais été satisfait, si j’avais eu de ses nouvelles avant qu’il revienne).
Lorsque les faits concernent le passé, on trouve parfois le plus-que-parfait du subjonctif, soit pour les deux verbes, soit pour l’un des deux seulement. (Je fusse parti, s’il ne m’eût parlé. Je l’aurais remercié, s’il fût venu. Je l’eusse remercié, s’il avait été présent).
Notez : Il faut prendre garde de ne pas confondre, "si" conjonction, et "si" adverbe introduisant une complétive interrogative. Après "si" marquant une condition, le mode conditionnel est interdit (Si j’aurais su??).
La conditionnelle peut être introduite par diverses conjonctions ou locutions.
Son verbe se met au subjonctif après : "à condition que, à supposer que, à moins que, pour peu que, pourvu que, en admettant que, supposé que, soit que…soit que, soit que…ou que,
Son verbe se met à l’ indicatif après : "selon que…ou que, suivant que…ou que, dans la mesure où".
Son verbe se met au conditionnel après : "quand, quand bien même, alors même que".
"Au cas où" admet le conditionnel ou le subjonctif.
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